“40 % des écoliers sont en difficulté en fin d’école primaire” a titré le Monde en 2015.
Ce chiffre vous parait élevé voir inimaginable mais pourtant il est confirmé grâce aux évaluations annuelles réalisées en France chaque année. Les difficultés doivent être prises en charge dès le plus jeune âge, dans les années primaires car ce sont les fondations qui y sont dispensées. En effet, les savoirs du cycle 3 viennent renforcer ces bases et surtout permettre la construction solide des savoirs.
Si des difficultés sont présentes dès ces fondations, l’équipe éducative (composée en particulier de l’orthopédagogue) doit permettre à l’apprenant de s’approprier une stratégie différente de la stratégie commune. L’orthopédagogue propose des solutions pour que l’apprenant lui-même se les approprie- ,,. Au travers d’échanges avec la famille, l’apprenant et la lecture des retours scolaires, il peut établir une analyse lui permettant de le guider au maximum sans pour autant lui imposer les choses. Il dispose dans son cartable magique des outils qui pourront être adaptés à tous les apprenants et dans tous les domaines des mathématiques.
22.4 % des élèves rencontrent des difficultés dans le secondaire
Arrivés au lycée, un petit quart des élèves se trouvent encore en difficultés et bien souvent en observant la situation, aucune aide particulière n’a été mise en place. La construction des savoirs est donc très fragilisée et parfois l’apprenant extrêmement découragé alors qu’une aide, voire une solution peuvent être trouvées. L’apprenant ne doit jamais baisser les bras car des outils sont à sa disposition. L’orthopédagogue est là, peu importe le niveau pour apporter son aide et surtout permettre à l’élève de s’approprier une stratégie malgré les échecs connus durant toutes ces années. Il doit travailler en collaboration avec l’équipe enseignante afin d’avoir plus d’impact et d’être sur la même ligne de transmission des savoirs. Il pourra adapter les stratégies proposées afin que l’apprenant lui-même se les approprient.
75 % d’élèves maîtrisent en CE1 la notion de nombres entiers
Toute notre vie, nous avons tous besoin des nombres, des chiffres pour évoluer dans notre société sans être mis sur une voie de garage. Rappelons que pour un quart des élèves de CE1 c’est un flou artistique. Comment peuvent-ils s’insérer dans la société ou même dans le groupe classe en devant faire face à cette difficulté qui n’est cependant jamais irréversible sauf si c’est un trouble diagnostiqué par un médecin. Beaucoup de spécialistes comme les orthophonistes ou ergothérapeutes sont débordés par le nombre élevé de demandes. L’orthopédagogue propose lui aussi un suivi et un accompagnement dans ce domaine en s’appuyant sur les notions de base en mathématiques et plus précisément sur les notions étudiées en classe. Il peut apporter des outils complémentaires mais aussi adaptés au fonctionnement personnel de l’apprenant pour qu’il puisse viser la réussite. Il travaille en dualité pour favoriser les échanges verbaux mais aussi pour analyser les réactions en les prenant en compte immédiatement pour éviter qu’elles ne se transforment en difficultés persistantes.
Les mathématiques peuvent être pour certains apprenants, peu importe l’âge, une réelle source d’angoisse et de blocage alors que des solutions que l’on trouve principalement dans les jeux et les manipulations peuvent être présentées pour être appropriées. Les blocages sont souvent liés à des préjugés, des globalisations sans fondement et des idées reçues. Pourtant, si aucun diagnostic n’a été posé, tout apprenant est réceptif aux principes de mathématiques. Présentés autrement, ces principes et ces notions deviennent parfois même une évidence. Ce bouleversement est plus facile à créer chez les plus jeunes mais il est envisageable à tous âges. L’orthopédagogue apporte une aide moins scolaire et plus ludique et met en place des outils modifiable pouvant être appropriés par l’apprenant. La construction de ces outils se fait toujours en collaboration sinon l’outil est souvent inefficace. Tous les apprenants, en particulier ceux présentant des difficultés, ont besoin de définir un but lié à la notion ou encore une nécessité du quotidien pour que cette notion devienne une utilité dans leur vie.
L’orthopédagogue est formé et reste informé des études liées aux neurosciences et aux sciences cognitives ce qui lui permet d’être à la pointe lors de la création ou l’utilisation d’outils ludiques et manipulables. Il établit avec l’apprenant une relation particulière qui lui donne la possibilité d’utiliser un outil personnalisable, individuel mais aussi et avant tout explicatif pour que la réussite soit au rendez-vous !
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